Dévernissage + Concert
Fernanda Sánchez-Paredes
Photographe en résidence
Dévernissage accompagné d’un concert de musique baroque “Turba Consort”
Dernière soirée pour (re)découvrir le parcours photographique de Fernanda Sánchez-Paredes au vallon du Salut.
Parcours photographique visible jusqu’au 15 septembre
Visites guidées par des photographes
médiateurs tous les samedis, à 15h, du 18
juillet au 5 septembre. Gratuit sur inscription
10 personnes maximum auprès de l’Office de
Tourisme de Bagnères : 05 62 95 50 71.
Sur les photographies de la marbrière de l’Espiadet apparaissent des parties d’œuvres contemporaines : Exposition Parc & pics à l’Espiadet, été 2019, issue du programme de recherche Parc & pics de l’École supérieure d’art et de design des Pyrénées.
De nuages et de pierres
Cette série de photographies a été réalisée pendant les deux mois de résidence de Fernanda Sanchez-Paredes sur le territoire de Bagnères-de-Bigorre. Un temps de création qui a curieusement coïncidé avec les dates du confinement. Ce contexte inattendu a ouvert le travail de réflexion de Fernanda à d’autres horizons par rapport à son intention initiale (et a ainsi permis de repenser notamment son travail de médiation avec le public).
Il est intéressant de se remémorer que la première image de l’histoire de la photographie est un paysage pris à la fenêtre. La représentation d’un espace naturel est aujourd’hui très codifiée. En ce sens, Fernanda questionne dans sa série d’images la représentation d’une idée du paysage dans la photographie.
C’est dans cette optique que le format carré s’est imposé, un format qui permet de simplifier la lecture et d’attirer le regard vers le centre de l’image. Le carré permet également de mettre en avant une frontalité, la verticalité d’un paysage, pouvant évoquer une estampe japonaise. Le travail de Fernanda se présente comme une réflexion autour de la construction de l’image dans laquelle l’horizon tend à disparaître, révélant matières, détails et différentes tonalités.
Le Vallon du Salut, le Bédat, la Mongie, la carrière de l’Espiadet et la Hourquette d’Ancizan témoignent de traces de vie humaine passée contrastant avec une nature sublime dans sa simplicité. C’est également à cette dualité que la photographe s’est intéressée.
Son travail de création s’apparente aussi à une recherche formelle sur les variations de la lumière spécifique à une géographie. Une lumière parfois diaphane, voire transparente, filtrée par des nuages changeants à la grande amplitude de contraste et de luminosité, évocateurs de douceur mais aussi de danger. Le vertige opère.
Résidence de Territoire
Une résidence de territoire se traduit par un projet d’action culturelle : une série d’ateliers de pratiques artistiques liés au projet du photographe pour notre territoire, des rencontres avec l’artiste et son domaine artistique dans des lieux atypiques et une création pour et avec le territoire.