Musique

Concert de UMAMI

Dimanche 14 Novembre à 17h

Salle polyvalente Beaudéan

 

Umami sextet

Rencontre d’un Baron et d’un Perché, Eric et Christophe, il y a une
vingtaine d’années, initiant le collectif du même nom. Ne se sont
musicalement plus jamais quitté.
Rejoints depuis longtemps déjà par Pablo Valat, trompetiste
discrètement virtuose, dont on pourrait lister les talents de jazzman, de
pédagogue, enseignant l’improvisation, la musique ancienne… On peut
aussi se contenter de dire que c’est un bonhomme, et que son souffle
est musique. C’est au sein du conservatoire où il enseigne qu’il a
rencontré, parmi la nouvelle génération de professeurs fraîchement
arrivés, Lucas Génas, percussioniste spécialiste de musique
contemporaine, présentement au vibraphone, auquel il eut l’idée
d’associer l’élégance du trombone de Florian Martin. Voilà pour le
second tiers du sextet.
La place enfin manque ici pour raconter ce qui conduisit le très jeune
et prometteur Chacha Angela, musicien-batteur hyperactif, de la
République Démocratique du Congo aux portes de nos montagnes.
Nous nous contenterons donc de l’essentiel. Il est là.
Nous avions, pour ce concert, envie d’inviter Pandora Burrus au cor.
Principalement parce que nous en avions envie, et ensuite parce que le
cor, trop rare, est un instrument merveilleux.
Ce sextet se jouera donc à sept, ce qui ne nous dédouanera pas de petits
soucis avec le mathématicien du groupe.
Umami évoque une saveur, mystérieuse pour beaucoup, mais discrète
toujours. Et pourtant omniprésente. Cette idée là sans nul doute se
cache derrière le choix de ce nom pour le projet.
La saveur discrète de la rencontre. L’ indispensable simplicité. Pas plus
de concept que de machin à vendre. Le bonheur simple de jouer les
musiques que l’on aime, et la chance de pouvoir les jouer au creux de
ces rencontres.
Une fois que l’on a dit cela… Ce serait sans compter sur Christophe
Paris, arrangeur et/ou compositeur du groupe, qui se fera un devoir de
contrepointer l’indispensable simplicité ainsi que tout ce que j’ai pu
dire d’autre, habillant pour l’occasion tout cela de son lyrisme et de son
écriture passionante.

Pablo Valat : trompette, buggle
Christophe Paris : saxophones, compositions, arrangements
Florian Martin : trombone
Lucas Génas : vibraphone
Pandora Burrus ; cor
Chacha Angela : batterie
Eric Chafer : basse, harmonica, tuba